Devenez (réellement) heureux, mais attention au piège

C'est le grand piège du bonheur.

Nous sommes comme ces papillons attirés par la lumière. Ce faux bonheur nous attire, nous fascine, on le recherche, on tourne autour. Et pendant ce temps là, on oublie l'essentiel : ce qui nous rendra heureux, durablement.

J'aimerais vous expliquer d'où vient ce faux bonheur, mais surtout quel est le vrai : il en va de notre sort, du sort de la société... et de celui de notre planète.

Votre vie au moyen-âge

Vous échangeriez votre vie pour celle d'un roi ou d'une reine du moyen-âge ? Sans téléphone ni internet ; sans voiture, ni autobus ; sans télé ; et qui mourait à 30 ans ?

Vous échangeriez votre vie ? Si la réponse est non, j'imagine que vous ne voudriez pas non plus être serf, ni même paysan ou noble.

Carte de la reine de pique

Vous êtes plus riche qu'un roi et probablement 100 fois plus riche qu'un serf de cette époque. Pour autant, vous n'êtes pas 100 fois plus heureux. Et vous voulez savoir pourquoi ?

Parce que vous êtes habitués.

L'habituation

Vous êtes habitués à votre machine à laver, à vos jeux vidéos. Vous êtes habitués à votre liberté d'être et de penser. Vous êtes habitués à tout ce qui fait votre vie actuelle.

Et si demain, vous gagniez un million d'euros, pendant un an ou deux vous seriez plus heureux, plus satisfait... puis votre bonheur moyen reviendrait à son niveau initial, comme un élastique qui vous claque dans les doigts.

C'est ce qu'on appelle l'habituation hédonique. On s'habitue au plaisir, au confort au point où ça devient normal. Le plaisir s'émousse.

Ainsi on s'habitue au succès, aux likes, à la reconnaissance.

Mais alors comment être plus heureux ? Peut-on trouver une voie durable au bonheur ? Oui il existe une voie. Puiser dans des satisfactions plus profondes, plus durables, desquelles on s'habitue pas.

Ce qui nous rend heureux...

La psychologie positive s'y est intéressée. Elle propose de nombreuses pistes pour être plus heureux sur le long terme.

Au rang desquelles vous trouverez la méditation de pleine conscience. Car nos malheurs prennent source dans nos pensées automatiques. Méditer permet alors de nous entraîner et de limiter à terme les ruminations et pensées qui nous minent.

Vous trouverez la gratitude ou le changement de regard. Par exemple en notant 3 choses positives de votre journée. Notre cerveau est habitué à voir le négatif partout, alors il faut l'amener à voir différemment.

Vous trouverez le flow, un état de concentration particulier. Vous pouvez l'atteindre en vous engageant dans des tâches ni trop difficiles, ni trop faciles. Autrement dit, apprenez tous les jours.

Je pourrais vous donner d'autres conseils : alignez-vous sur ce qui fait sens pour vous. Avancez vers ce qui est important au fond. Je ne pourrais pas tout résumer, mais vous avez l'essentiel.

... pour le bien de tous

En visant les plaisirs superficiels, nous n'aurons jamais assez d'une planète. Car l'addiction n'a pas de limite. Avec 10 planètes, on ferait la guerre pour en avoir une 11ème.

Alors on peut retrouver ce qui fait notre bonheur, le vrai, le simple. Ce qui ne veut pas dire de renoncer à la richesse et au progrès. Cela veut déjà dire de renoncer à la course infinie, stérile et illusoire, pour commencer à être heureux. Vraiment.

Un regard atypique pour changer : vous, votre vie, le monde

Ma vie, c’était comme un vélo crevé, qui n’arrivait pas à rouler. Alors, j’ai cherché des solutions partout. Et j’ai fait de nombreuses découvertes. Comme…

Pourquoi utiliser une “tout doux liste” plutôt qu’une todo list ? Pourquoi la méthode VIF rend-elle plus efficace ? Quel est le mode d’emploi de la bienveillance ? Et c’est quoi la carte du bonheur ?

Puis un jour ça m’est tombé dessus : j’ai découvert que j’étais autiste… Ça expliquait mes difficultés et mon regard tout particulier sur les choses. Aujourd’hui, j’aimerais vous le faire partager. Alors pour commencer à changer… démarrez ici !

Ce contenu est en licence libre CC BY (en bref, vous pouvez utiliser et modifier mes créations en citant Holographik.fr), y compris pour les images et infographies que j'ai créées. Certaines images cependant ne sont pas de ma création, notamment des photos, et sont tombées dans le domaine public.