La méthode complète pour éviter la désapprobation

C'est comme ça.

Nous humains, sommes très peiné par l'avis des autres. Ce qui ne sera pas le cas de votre chat, qui se léchera les pattes langoureusement, après être monté sur la table pour bouffer le thon dans votre assiette.

Et du coup, c'est un vrai problème. Être désapprouvé dans ses choix, dans ses vécus, dans ses opinions, c'est difficile. Que ce soit pour vous lancer dans votre nouvelle entreprise à but social ou pour annoncer votre diagnostic d'autisme, c'est très souvent difficile.

J'aimerais vous aider.

Je vais vous donner ce qui me semble l'essentiel pour gérer la désapprobation. Je vous aiderai à clarifier vos attentes en terme de communication, à travers 4 demandes possibles. Et je vous donnerai les 4 besoins qui foutent l'embrouille, et sont bien souvent présents dans ce type de conflit.

C'est parti !

D'abord, se taire...

Avant toute chose, vous avez ce droit. Avant même de parler de désapprobation, je vous le dis : vous avez le droit de décider à qui vous allez parler ou pas.

Parler, c'est s'exposer à un risque. Il n'est pas toujours élevé, mais il existe : critiques, désapprobation, découragement. Alors en contrepartie, vous restez maître de vos mots.

Vous pouvez choisir de parler à la Tante Brigitte, mais pas à votre cousin ; à votre père, mais pas à votre ami d'enfance.

Sauf dans le cas où la personne est concernée directement, parler n'est pas un dû.

...Ensuite parler, mais dans ses propres termes

Et si vous décidez de parler, vous pouvez choisir ce que vous allez dire et ce que vous demandez comme écoute.

Vous pouvez demander un soutien, sans demander de conseils. Vous pouvez demander des conseils, sans demander de valider votre point de vue.

Globalement, cela fait 4 cas, vous pouvez demander :

  • un soutien
  • des conseils
  • de l'aide
  • une validation

Je vais rentrer dans les détails.

Si vous souhaitez du soutien, sachez que le meilleur soutien est le soutien inconditionnel. Ce n'est pas une validation, ce n'est pas pour entendre "Tu as trop raison". C'est juste pour parler à quelqu'un qui vous écoute, sans vous juger. Quelqu'un de compatissant, qui comprend vos émotions et votre vécu.

Un cœur dans une main... pour se faire entendre

Cela peut être un confident, quelqu'un que vous savez de bonne écoute. Mais ça peut être un parfait inconnu, parce qu'avec les proches, plein d'émotions et de peurs peuvent s'en mêler.

Vous trouverez sur des forums ou les réseaux sociaux, des communautés qui peuvent vous entendre. Car ils sont passés par là.

Il y a aussi les psychologues et les psychiatres qui peuvent offrir cette neutralité.

Si vous souhaitez des conseils, alors demandez à un connaisseur. Si vous souhaitez de l'aide ou une validation, ça dépendra de votre cas particulier.

Pour valider une idée d'entreprise, vous pouvez rencontrer les futurs clients. Pour valider un diagnostic d'autisme, demandez à un psychiatre expert, pas à votre collègue de bureau.

Et pour être aidé, plusieurs cas aussi. Pour votre entreprise, demandez de l'aide à quelqu'un avec qui ça roule. C'est de la coopération, il faut de l'entente. Pour un cas d'autisme, il existe de multiples manières d'être aidé et cela dépendra du cas de chacun. Certains auront droit à une allocation adulte handicapée pour d'autres, ça sera inutile. Certains pourront voir un psychomotricien, d'autres non.

Bref, soyez spécifique. Dites : "j'ai pensé à toi, car j'aimerais que tu m'aides" ou bien "que tu me conseilles". Si la personne dévie et vous dit que votre entreprise ou votre autisme, c'est du bidon, elle sera sortie de votre demande.

Rien ne vous oblige à discuter de ça, avec elle.

Et enfin, gérer quand ça déraille

Mais continuons. Il y a des cas où vous n'aurez pas le choix. Vous serez confronté à la désapprobation, et vous devrez composer avec. Nous allons voir dans la suite, ce que vous pouvez faire.

La désapprobation, c'est difficile. Vous aimeriez être soutenu, entendu. Vous avez besoin de reconnaissance dans vos difficultés.

En un mot, vous avez des besoins.

Et votre interlocuteur, c'est pareil. Il a des besoins. Et si il vous désapprouve, c'est que vos choix viennent heurter les siens, de besoins.

S'ensuit alors une escalade. Votre interlocuteur est blessé, il vous attaque. Ce qui vient heurter vos propres besoins et vous faites pareil. Chacun défend son territoire, la situation est coincée.

Que peut-on faire alors ?

Je vous propose 3 étapes :

  1. comprendre vos propres besoins
  2. comprendre les besoins de l'autre
  3. communiquer

Quels sont vos besoins ?

Alors, je ne vais pas vous faire la liste entière. Mais peut-être avez-vous besoin d'autonomie, d'indépendance. Ou bien vous souhaitez simplement créer, vous épanouir, trouver votre voie.

Mais allons plus loin.

Dans votre relation, vous avez peut-être noté des frustrations. Vous manquez de reconnaissance de vos difficultés ? Vous voudriez qu'on vous prenne au sérieux ?

Cherchez en vous, et faites une liste de vos besoins insatisfaits. Ça peut vous aider à y voir plus clair.

Quels sont les besoins de votre interlocuteur ?

Ensuite, vous devrez comprendre les besoins de l'autre. J'en ai repéré 4 formes qu'on rencontre souvent dans le cas de la désapprobation. Les voici :

  • le besoin de justice
  • le besoin de reconnaissance
  • le besoin de sécurité
  • le besoin affectif

Je résume très vite.

D'abord il y a le besoin de justice. Peut-être que votre interlocuteur a l'impression que vous le laissez tomber. Il peut avoir l'impression de devoir tout porter seul. C'est injuste... selon lui.

Ensuite, vient le besoin de reconnaissance. Si la situation parait injuste, votre contradicteur, voudra au moins que vous le reconnaissiez. Que vous soyez reconnaissant de son investissement.

Pour le besoin de sécurité, c'est une autre histoire. Peut-être que vos choix donnent le sentiment à la personne que TOUT va changer. C'est un sentiment de chaos, de changement perçu comme soudain ou excessif. Cela peut l'inquiéter pour elle. Mais cela peut l'inquiéter pour vous également.

Et enfin, il y a le besoin affectif. Votre camarade de discussion, a peut être le sentiment qu'il va vous perdre.

À vous de parler

Vous ne pourrez pas forcément répondre à tous ses besoins. Mais vous pouvez les entendre. Dire que vous les avez compris. Dire que vous les respectez.

Et ensuite, vous allez chercher des solutions. Des solutions gagnant-gagnant si possible. Pour respecter l'autre, tout en vous respectant vous-même.

Par exemple, si vous montez une entreprise et que votre famille ne vous voit plus, l'idée n'est pas d'abandonner votre projet. Mais de savoir comment recréer du lien. Peut-être différemment. En accord avec votre temps et vos choix de vie.

Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution. Et dans tous les cas, vous avez totalement le droit de dire simplement NON. Vous avez le droit de dire "je pars 3 mois en voyage solitaire, vous n'aurez pas de nouvelles de ma part. J'ai besoin de vivre cette expérience.".

Vivez votre vie !

C'est votre vie. Personne ne la fera à votre place. Alors allez consulter votre boussole intérieure et faites vos choix personnels.

Il ne s'agit pas d'être buté. Il s'agit de se donner ce droit : se faire VOTRE opinion. Cela n'a rien d'égoïste, parce qu'au fond, vous n'avez pas le choix. Même si vous décidez d'écouter la première personne venue, c'est votre opinion que de lui accorder cette confiance.

Et vous avez même le droit de vous planter, sans qu'on ait besoin de vous rappeler "Je te l'avais dit". On a le droit de se faire une opinion, le droit d'en parler à qui l'on veut, le droit de dire NON et même le droit de dire OUI à soi-même !

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Ma vie, c’était comme un vélo crevé, qui n’arrivait pas à rouler. Alors, j’ai cherché des solutions partout. Et j’ai fait de nombreuses découvertes. Comme…

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