3 étapes pour résoudre la plupart des énigmes, ainsi que la majorité des problèmes

Il y a quelque chose d'universel quand on résoud un problème.

Que ce soit pour résoudre une énigme, un exercice ou déboucher un lavabo, c'est la même chose.

  1. d'abord, il y a toujours une information auquelle on accède : ce qu'on lit, qu'on entend ou qu'on voit
  2. ensuite, il y a les éléments clés du problème, tel que nos moyens et notre but
  3. et pour finir, on connecte les élements pour résoudre le problème : on utilise les moyens à disposition pour atteindre notre but.

Dans cet article, je vais vous donner un outil simple et synthétique. Un outil très court qui pose simplement les bonnes questions, pas plus. A chaque fois que vous avez un problème difficile, n'hésitez pas à revenir sur cette page.

Cet outil est efficace parce qu'il va vous éviter les erreurs les plus courantes. Voici donc les étapes et les questions associées :

Information

  • Quels sont les faits et uniquement les faits ?
  • Quelles nouvelles informations je peux déduire des informations initiales ?

Elements

  • Quels moyens auquels je ne pense pas ?
  • Quelle est la situation finale désirée, précisément ?
  • Qu'est ce qui peut déclencher la situation finale ?

Connexions

Comment connecter les moyens à la situation finale ?

Détaillons quelques principes

Les faits

Thomas James et Helena Peterson sont dans un train.

Thomas James regarde par la fenêtre et fait remarquer : “Tiens, les vaches de ce pays sont blanches avec des tâches noires”. Ce à quoi Helena répond : “Non, la vache dans ce pré est blanche avec des tâche noire de ce côté-ci”.

Pourquoi Helena est plus proche de la vérité ? Parce que Thomas généralise sans s’en rendre compte. Rien ne dit qu’il y a beaucoup de vaches comme celle-ci dans le pays en question. Et rien n’empêche la vache d’avoir des tâches marron de l’autre côté.

Thomas interprète, Helena rapporte les faits. Elle pourra ainsi imaginer plusieurs interprétations. Elle ne sera pas piégée bêtement.

La résolution d’un problème se base d’abord sur une interprétation. Si elle est fausse, tout le reste est compromis.

Les moyens

Parfois, on peut manquer de curiosité.

Si on se contente de s’appuyer sur les moyens les plus évidents, on risque de se fermer des portes. Au contraire, lister l’ensemble de ses moyens permet d’en ouvrir de nouvelles. Même si vous ne voyez pas encore de lien évident avec la solution.

Imaginez, vous voulez vous asseoir à l’ombre sous un arbre. Vous avez seulement une corde et une planche en bois. Comment faites-vous ?

Commençons par lister nos moyens. On a dit une planche et une corde. Vous êtes sûr que c’est tout ?

Il y a un arbre il me semble. Que peut-on faire avec un arbre, une corde et une planche ? Une balançoire pardi.

La situation finale

La situation finale parait bien souvent évidente. On sait bien qu’on veut être assis sous un arbre.

Sauf qu’il faut parfois analyser cette situation finale pour éviter les pièges. Reprenons notre exemple.

Quelle est la situation finale ? Etre assis sous un arbre. Etre assis, c’est avoir les fesses posées à mi-hauteur. Cela ne veut pas dire être assis sur une chaise. Encore une fois, être factuel peut nous aider.

Les connexions

Une fois que tout est bien posé, cette étape devient plus facile. Si vous n’arrivez pas à résoudre un problème, revenez aux 2 premières étapes.

Cette technique est bien pratique, car elle se base sur des questions simples. En revanche, on peut aller plus loin. J’ai crée une infographie sur la résolution de problème qui ratisse beaucoup plus large. Vous pouvez découvrir ici : l’infographie sur la résolution de problème.

Un regard atypique pour changer : vous, votre vie, le monde

Ma vie, c’était comme un vélo crevé, qui n’arrivait pas à rouler. Alors, j’ai cherché des solutions partout. Et j’ai fait de nombreuses découvertes. Comme…

Pourquoi utiliser une “tout doux liste” plutôt qu’une todo list ? Pourquoi la méthode VIF rend-elle plus efficace ? Quel est le mode d’emploi de la bienveillance ? Et c’est quoi la carte du bonheur ?

Puis un jour ça m’est tombé dessus : j’ai découvert que j’étais autiste… Ça expliquait mes difficultés et mon regard tout particulier sur les choses. Aujourd’hui, j’aimerais vous le faire partager. Alors pour commencer à changer… démarrez ici !

Ce contenu est en licence libre CC BY (en bref, vous pouvez utiliser et modifier mes créations en citant Holographik.fr), y compris pour les images et infographies que j'ai créées. Certaines images cependant ne sont pas de ma création, notamment des photos, et sont tombées dans le domaine public.