Chaque voyage commence par un pas... Et poursuit avec d'autres. Chaque conseil peut devenir un petit pas de plus pour avancer.

Voici donc quelques conseils. Normalement, je ne les envoie qu'à mes contacts, mais en voici quelques-uns qui pourront vous aider sur le chemin parfois difficile de la création et de la créativité.

Comment être plus solide face à l'échec ?

Notre cerveau nous trompe. Bien trop souvent. En ce qui concerne nos échecs, ces mensonges peuvent faire des dégâts. Par exemple, nous pousser à jeter notre création dans son ensemble, quand ce n'est qu'un maillon qui fait défaut.

Vous connaissez le principe du maillon faible ? Vous pouvez avoir 1000 maillons de chaînes indestructibles, il en suffit d'un seul défectueux pour qu'elle casse. Faudrait-il jeter la chaîne entière ? Non, seul le maillon faible est à remplacer.

Pour votre création, c'est la même chose. Identifiez votre maillon faible, et ne changez que cela. Rien d'autre.

Et sachez qu'il ne suffit pas d'interroger votre création seulement. Non, en plus de cela il y a votre public, le contexte, le timing, etc.

Alors à moins que la chaîne soit rouillée, votre création a de beaux jours devant elle.

Tout le monde peut être créatif !

On peut apprendre la créativité, comme il est possible d'apprendre à compter à l'envers. Et pourquoi pas ? Pourquoi d'un côté on estime pouvoir apprendre, et pas de l'autre ?

Parce qu'il existe de grands génie créatifs ?

Personne ne renonce à apprendre à marcher sous prétexte qu'il existe des génies du sprint. Vous imagineriez un bébé qui se dirait "A quoi bon, mes parents marchent trop bien, j'y arriverai jamais" ?

Pourtant, c'est un propos très fréquent en ce qui concerne la créativité. Alors allez-y, faites comme les bébés : levez-vous et ne déduisez rien de vos chutes. Elles font partie de l'apprentissage.

Si vous voulez aller plus loin, j'ai écrit un post nommé Confiance en ses idées créatives : 3 étapes simples pour la retrouver

Innover en s’inspirant des traqueurs de planètes

Parfois la logique fait mieux que nos sens. Elle peut mettre en évidence des forces invisibles et cachées. Et pour innover, c’est un formidable outil. Je m’explique.

Les scientifiques peuvent détecter une planète sans la voir. Juste en repérant son influence sur les astres environnants.

De la même manière, l’innovation, à l’image de la planète cachée, est invisible à nos yeux. Notre vision est limitée, et on ne le sait pas.

On peut utiliser ce principe à notre avantage. Mettre en évidence, par les “astres environnants” qu’il existe de nouvelles voies. Il n’y a pas de recette magique pour cela. Mais il y a un espoir.

Si vous savez qu’il peut exister des planètes invisibles, vous pouvez les traquer. Ainsi, dans le sillon des scientifiques, vous découvrirez vos propres “planètes”.

Pour aller plus loin, j’ai écrit un post sur la sortie du cadre. Oui, car nous nous enfermons dans un cadre, sans nous en rendre compte et il est possible de le casser.

Comment créer son produit sans argent ?

Faites un pas de côté. Regardez le problème sous un autre angle.

Vous n'avez peut-être pas d'argent pour créer votre produit, mais vous avez d'autres ressources probablement. Des ressources plus abondantes.

Alors ok, ce n'est pas de l'argent. Mais n'existe-t-il pas des ressources équivalentes à l'argent ? L'argent est seulement un moyen de profiter des compétences et des infrastructures d'autres personnes. Alors, pas d'idées ?

Quelques pistes. Vous pouvez faire du troc, des partenariats, rentrer dans des communautés d'entraide, notamment dans des espaces de coworking ou des réseaux d'échange et de savoir. Vous pouvez vous mettre en relation avec des Fab lab qui mettent à disposition du matériel, comme des imprimantes 3D.

Pour aller plus loin, je vous recommande mon post Innovation jugaad : innovez avec les moyens du bord. Je donne plein de conseils pour innover quand on a rien.

Panne d'inspiration : la méthode contre-intuitive

Il existe une solution pour limiter les pannes d'inspiration.

Elle n'a rien d'extraordinaire et pourtant on ne l'utilise que trop peu. La raison est simple : elle n'est pas intuitive.

Pourtant tout est là, tout démontre l'efficacité de la méthode, les études scientifiques pleuvent. Cette technique, c'est de simplement savoir s'arrêter.

Oui stopper, s'arrêter, faire une pause, penser à autre chose. Oh, pas forcément longtemps, 5 minutes sont amplement suffisantes. Mais là maintenant dans le feu de l'action, on ne veut pas y croire. On n'arrive pas à se dire que faire une pause va faciliter l'apparition d'un moment eurêka ; ou d'un insight comme les scientifiques l'appellent.

Alors voilà, la prochaine fois que vous butez, rappelez vous cette image sûrement fausse mais parlante, d'Archimède dans son bain. C'est dans la détente et le repos qu'il trouva sa fameuse solution.

Et si vous voulez aller plus loin, il existe d'autres solutions pour provoquer ces moments eurêka. Vous les trouverez dans ce post : Insight : le principe de psychologie qui vous fera dire eurêka

Comment développer votre imagination ?

Patience... Strasbourg ne s'est pas faite en un jour. Ni Paris d'ailleurs.

Jour après jour, votre imagination peut progresser. En l'utilisant tout simplement. Un peu par ci, un peu par là, votre imagination finit par se développer, tel un muscle.

Alors bien entendu, certains jours, vous aurez l'impression de régresser. C'est normal. Alors je vous le répète maintenant : patience.

Jour après jour, votre imagination peut se développer. Au début, elle volettera seulement, puis les vols seront plus longs et plus riches. Alors, utilisez vos ailes... Sans modération.

Si vous voulez aller plus loin, j'ai écrit un post pour libérer votre imagination. J'explique le principe clé qui la freine, et surtout la solution pour la libérer.

Création collective : comment mieux se comprendre ?

On peut coopérer, se comprendre dans la silence. Les mots sont parfois inutiles pour créer ou chercher des idées neuves.

Le tout, c'est d'avoir un média commun.

En génération d'idées, le média commun peut être le post-it sur lequel chacun peut rebondir avec d'autres post-it.

En jazz, le média commun, c'est la musique elle-même. Tous les artistes entendent la musique et saisissent les intentions des uns et des autres. Ainsi, ils peuvent rebondir, créer et s'adapter en temps réel.

Il en existe d'autres. Par exemple, les canvas, ces simples cases étiquetées où poser ses post-it. Les cases donnent un cadre compris par tous, et en avant la musique, chacun peut participer, compléter les idées des autres... en silence.

Originellement connus pour la création de business models, il en existe aujourd'hui dans de multiples domaines.

Si vous voulez aller plus loin, j'ai écrit un post sur les canvas. J'explique tout et je répertorie les multiples modèles qui existent (et notamment celui que j'ai créé).